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mardi 5 avril 2011

Oum El Bouaghi





Description
Implantée immédiatement aux confins méridionaux de l’atlas tellien et au début de l'Atlas Saharien, la wilaya dispose ainsi d’un territoire dont la configuration géomorphologie est particulière.
Oum El Bouaghi, est un territoire de hautes terres, perchées entre 800 et 1 000 m d’altitude. Celles-ci occupent 80% de sa superficie totale, elles sont cependant interrompues par des dépressions salées1.
Les montagnes qui n’occupent que 13% de sa superficie, sont des horsts zonaux profondément percés dans la structure et font partie des Aurès de l’est, très plissées et très accidentées.
Le territoire de la wilaya s’étend sur une superficie de 6187 km², constituée de vallées qu’interrompt, dans sa partie sud, des Sebkhates salées sauf celle de Timerganine au sud-ouest entre Ain Zitoun et Bougrara Saoudi.2,3
Cette topographie a eu de tout temps une dynamique de population et d’habitat caractérisée par une relative dispersion et, plus récemment, l’émergence d’une concentration autour d’un couloir urbain allant de Meskiana à Sigus via Ain Beïda, Oum el Bouaghi et d’Ain Fakroun à Bir Chouhada via Ain M'lila.

Description
§  Superficie (km2) : 7638,12
§  Nombre de communes au sein de la daïra : 29
§  Relief : climat de type continental ; hivers très froids et étés extrêmement chauds ; pluviométrie 350 mm/an.
§  Population :80000 habitants

Oum el Bouaghi et ses Sebkhas dites encore Chtotts
Oum el Bouaghi compte trois principales Sebkhas ou encore appelées Chotts .Elles sont situées principalement dans la daïra de Oum el Bouaghi.Ces zones humides sont d'importance mondiale..4
Les zones humides de Oum el Bouaghi forment une zone humide protégée par la Convention de Ramsar.5



Histoire
L’histoire de la région d’Oum el Bouaghi plonge dans la préhistoire à environ 8000 avant Jésus-Christ. Des vestiges attestent de la présence de troglodytes vivant de chasse et de cueillette.
Partie intégrante du royaume Numidie, jusqu’à la veille de la période punique, l’évolution de l’économie met en évidence un système agraire dominé par le culture de l’olivier notamment à Guediovala (Ksar Sbahi) et Makomades (Oum El Bouaghi) des centres d’échanges commerciaux importants.
Les invasions répétées ont mis la Numidie sous le commandement de l’Empire romain. L’agriculture céréalière est ainsi devenue la principale ressource des habitants de la région qui érigée en grenier que Rome utilisait pour pérenniser sa prospérité économique. Quant à la domination byzantine de 701 à 523 avant Jésus-Christ, celle-ci s’est accompagnée surtout d’un accaparement des meilleures terres obligeant les autochtones à réfugier dans les montagnes.
Sous la domination des Vandales entre 593 et 430 avant Jésus-Christ, l’économie locale s’est désintégrée et les centres d’échanges ont été désorganisés.
La résistance développée par les autochtones a pu venir à bout des Vandales avec la reprise de Timgad,Baghaï et Aïn el Borj.
Dans la région des Aurès, la pénétration musulmane a rencontré une forte résistance menée par Dihya dite « Kahena» qui a repoussé les armées d’Hassan ibn Nouman dans la vallée de Meskaina et fait prisonnier Khaled ibn.
Aux Omeyyades en l’an 750 après Jésus-Christ a succédé la dynastie Aghlabide qui a instauré un essor économique et une stabilité sociale, jusqu’à l’arrivée de Fatimides en 1029 après Jésus-Christ. Mais avec l’arrivée des Beni Hilal, la désorganisation de la société a été totale et la région sombra dans le chaos et la misère.
Ce n’est qu’en 1160, sous le règne des Almohades que la région a retrouvé sa stabilité dans le cadre de la réunification du Maghreb.
Toute la période d’occupation. Pendant la guerre de libération, et comme faisant partie de l’historique wilaya I, celle des Aurès, cette région a versé une lourde tribu et a offert d’énormes sacrifices pour l’Indépendance nationale.
C’est ainsi qu’elle a marqué sa participation à la révolution de 1954 et offert d’illustres martyrs Chaouis de la trempe de Larbi Ben M'Hidi et de Abbas Laghrour.
En dépit des invasions et des vagues de civilisations diverses, de la dislocation des rapports communautaires, une structure sociale assez cohérente a survécu grâce à la pérennité des grandes tribus dont : les Hractas, les Siguenia, les Ouled Melloul. Oum El Bouaghi, dont l’appellation actuelle semble remonter à l’époque arabo-berbère, ne fut baptisée Canrobert, du nom d’un Maréchal français, qu’en 1930.
Économie
Oum-El-Bouaghi est à la base une ville agricole, réputé pour le montage d'équipements électroménager mais aussi par la production audio-visuelle, cinématographique et musicale.
Oum El Bouaghi est un centre marchand principal pour le blé, l'orge, les figues, et les olives. Le secteur a été choisi pour démontrer l'autogestion préconisée par Ahmed Ben Bella en les premières années de l'indépendance algérienne.
La ville est connue aussi par ses marais de sel (chotts) ainsi que ses pâturages saisonniers pour le bétail de toute la région.6
Culture
Depuis de nombreuses années, la ville de Oum el Bouaghi organise le Festival Aïssa Djermouni, manifestation culturelle et artistique importante, qui comporte des expositions, des galas, des conférences, des manifestations folkloriques des pièces théâtrales pour enfants et adultes ainsi que bien évidemment le concours relatif à la Poésie et aux Contes, grande spécialité de l'artiste défunt.7,8
Sport
La ville d' Oum El-Bouaghi possède une équipe de football qui est US Chaouia ou L'Union Sportive des Chaouia est un club de football algérien fondé en 1936. Le club évolue au Stade Hassouna Zerdani (10 000 places) représenté par deux couleurs qui sont le jaune et le noir.
Leur Championnat actuel est l'Inter-régions .
Palmarès :
§  Championnat d'Algérie de football
§  Champion : 1994
§  Supercoupe d'Algérie
§  Vainqueur : 1994