La wilaya de Blida ( en arabe : ولاية البليدة) est une collectivité publique territoriale algérienne située entre la wilaya d'Alger au Nord Est et celle de Tipaza au Nord ouest. Elle compte 818 223 habitants en 2011 contre 784 283 en 1998 (RGPH 1998). En arabe elle se dit El Bouleïda. Sa situation est particulière car toute sa périphérie nord tend à s'agglomérer progressivement avec les banlieues internes à la Wilaya d'Alger (Meftah, Larbaa, Bougara...). Sa partie sud est constituée en grande partie de l'agglomération de Blida qui comprend les communes de Blida et Bouarfa (Daïra Blida), Beni Merad, Gherouaou, Ouled Yaich et Soumaa(295 153 habitants en 1998)
L'histoire de la région de Blida est étroitement liée à celle de la ville de Blida. La Wilaya de Blida est au cœur de la très fertile plaine de la Mitidja.
Période antique
D'après quelques auteurs, Blida était probablement incluse dans la zone de sécurité romaine, cette hypothèse peut être confirmée par la découverte de débris de vestiges romains au cours d'un forage d'un puits à Montpensier. Ibn Khaldoun fait mention d'une ville romaine appelée Mitidja qui aurait été ruinée par les tribus zenatiennes. Un voyageur anglais dénommé le docteur Shaw qui a parcouru la région au xviiie siècle, prétend que Blida a été fondée sur des ruines romaines.
D'après le colonel Corneille Trumelet, dans le voisinage de Blida vivaient des tribus dans la plaine. La plus importante était celle de Beni-Khelil au Sud et Hadjar Sidi Ali au Nord, d'autres tribus vivaient dans la montagne(les Beni-Salah)(engeandrant le celebre clan Mihoub,ben mihoub,hadj mihoub et el mihoub). Les habitations des montagnards étaient groupés en hameaux situés sur le versant de la vallée, Sur le territoire de la future Blida était implanté un petit village (emplacement de l'actuel marché européen) peuplé par une fraction des Ouled Soltane les Hedjar Sidi Ali, ce hameau était constitué par onze gourbis entourés de cultures maraîchers.
Le marabout Sidi Ahmed El Kébir vint se fixer en 1519 au confluent de l'Oued portant depuis son nom. Vers 1533, il appela un groupe de maures chassées d'Espagne, et parvient à ce que les Ouled Soltane lui cèdent la partie Sud de leur village. Ces réfugiés andalous qui s'y sont installés au début du xvie siècle, y ont introduit la technique de l'irrigation, la culture arboricole et la broderie du cuir. Il maîtrisent les torrents descendus de l'Atlas tout proche des gorges de la chiffa. Ils plantèrent alors les premiers orangers. Blida fut une ville garnison représentant le pouvoir turc dans la plaine de la Mitidja et un relais important entre Alger et le Titeri.
Période postindépendance
La guerre d'indépendance algérienne (1954 - 1962) eut son lot de martyrs Blidéens ayant fait partie de la wilaya IV mais Blida restera longtemps dépendante d'Alger éloignée de 48 km. 1974 sera un tournant avec le statut de wilaya (préfecture, département). Un nombre incalculable de migrants venant de l'intérieur du pays ainsi que tous les fonctionnaires devant occuper des postes donneront à la ville un cachet cosmopolite qui achèvera le statut particulier de la ville traditionnelle. Le service militaire ainsi que le cachet de ville-garnison marqueront à jamais les quartiers et cités. Le quartier réputé de Bab Rahba avec le "bordel" pour militaires n'était jamais fréquenté par les femmes et filles de la ville. Première grande construction de logements collectifs, la Cité des 1000 logements ramènera encore davantage les citoyens de l'intérieur du pays qui apporteront avec eux d'autres traditions et le brassage bouleversera encore plus la cité "andalouse". De Guelma et de Sétif viendront des familles entières qui avaient bénéficié des logements grâce à la bienveillance du préfet Seridi (originaire de Guelma). La décennie connue comme "tragédie " -1993 à 2003- achèvera le statut de ville d'art et de traditions. Auparavant, l'ouverture au multipartisme -1989- avait placé aux commandes de la ville des élus du Front Islamique du Salut (FIS) [dissout depuis]. Les manifestations culturelles se font rares et Blida dérive lentement vers tout simplement le statut de ville-dortoir pour certains et ville de commerce pour d'autres. Les différents scandales financiers ainsi que ceux du foncier mettent en alerte les citoyens qui éprouvent un sentiment de lassitude devant tout ce qui touche à l'Etat. Depuis quelques années, les différents responsables élus au niveau des APC se voient trainés en justice et nombre d'entre eux font de la prison. Le dernier en date est le maire de Blida, Hocine Kacem, jugé pour des faux en écriture et des attributions de marchés hors législation. Avant lui, c'était Semmad.
La guerre d'indépendance algérienne (1954 - 1962) eut son lot de martyrs Blidéens ayant fait partie de la wilaya IV mais Blida restera longtemps dépendante d'Alger éloignée de 48 km. 1974 sera un tournant avec le statut de wilaya (préfecture, département). Un nombre incalculable de migrants venant de l'intérieur du pays ainsi que tous les fonctionnaires devant occuper des postes donneront à la ville un cachet cosmopolite qui achèvera le statut particulier de la ville traditionnelle. Le service militaire ainsi que le cachet de ville-garnison marqueront à jamais les quartiers et cités. Le quartier réputé de Bab Rahba avec le "bordel" pour militaires n'était jamais fréquenté par les femmes et filles de la ville. Première grande construction de logements collectifs, la Cité des 1000 logements ramènera encore davantage les citoyens de l'intérieur du pays qui apporteront avec eux d'autres traditions et le brassage bouleversera encore plus la cité "andalouse". De Guelma et de Sétif viendront des familles entières qui avaient bénéficié des logements grâce à la bienveillance du préfet Seridi (originaire de Guelma). La décennie connue comme "tragédie " -1993 à 2003- achèvera le statut de ville d'art et de traditions. Auparavant, l'ouverture au multipartisme -1989- avait placé aux commandes de la ville des élus du Front Islamique du Salut (FIS) [dissout depuis]. Les manifestations culturelles se font rares et Blida dérive lentement vers tout simplement le statut de ville-dortoir pour certains et ville de commerce pour d'autres. Les différents scandales financiers ainsi que ceux du foncier mettent en alerte les citoyens qui éprouvent un sentiment de lassitude devant tout ce qui touche à l'Etat. Depuis quelques années, les différents responsables élus au niveau des APC se voient trainés en justice et nombre d'entre eux font de la prison. Le dernier en date est le maire de Blida, Hocine Kacem, jugé pour des faux en écriture et des attributions de marchés hors législation. Avant lui, c'était Semmad.
La wilaya est limitée au sud par la wilaya de Médéa, l'Atlas et la montagne de Chrea, les gorges de la Chiffa, au nord par les plaines de l'Algérois des wilaya d'Alger, Tipaza et Boumerdès a l'ouest par la wilaya de Ain Defla et enfin à l'Est par la wilaya de Bouira.
La plaine de la Mitidja qui s'étend d'Ouest en Est est une zone agricole très riche. On y trouve des vergers. Apiculture, agrumes, arbres fruitiers se développeront par la grâce de la disparition des EAC et EAI et où beaucoup de dégâts furent constatés. Les combines ont mis à la tête de vastes terres des industriels qui s'avèreront des chasseurs d'affaires.
L'Atlas au sud de la wilaya s'élève brusquement, immédiatement derrière la ville de Blida. Les forêts de cèdres s'étendent sur toute la montagne.L'Atlas Tellien couvre une grande superficie et le Parc national de Chréa s'étend sur pas moins de 3 wilayas.
La wilaya de Blida dispose de plusieurs sites touristiques :
Station de Ski de Chrea (1 500 m.) Le téléphérique, détruit durant les années noires du terrorisme -1993 à 2002- a pu être reconstruit selon les promesses des autorités de la wilaya.Une entreprise française avait commencé à partir du mois d'août de l'année 2007 et le téléphérique est opérationnel.
Source thermale de Hammam Melouane Les bains traditionnels sont devenus la propriété d'un exploitant privé du nom de STASAID Zaïm Mohamed, plus connu sous le nom de Zaïm, ancien député et ancien président du club de l'USMB.Il se spécialise dans l'immobilier avec toutes les facilités qui lui furent accordées ou qu'il arrachera à coups de combines jusqu'à devenir un notable recevant le Président Bouteflika en deux endroits le même jour : Bd Boudiaf à Blida où un hôtel 5 étoiles va voir le jour sur un terrain en conflit entre une banque et Stasaïd puis à Hammam Melouane où un grand complexe va voir le jour sur les débris de l'ancienne station thermale.
Gorges de la Chiffa : On peut marquer une pause au niveau du Camp des Chènes. Les athlètes du Nedjma Sports, club sportif constitué de gymnastes, aimaient y organiser des sorties sous la férule du moniteur et cheminot Meziane MADDI.
Gorges du Ruisseau des Singes : Une halte au niveau de l'Auberge est de mise. Des tentatives de restauration du lieu existent.Le singe Magot assure le spectacle pour les tout petits.
La wilaya compte 10 daïras :
Blida
Boufarik
El-Affroun
Larbaa
Meftah
Mouzaïa
Oued El Alleug
Ouled Yaich
Bouinan
Bougara