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jeudi 19 mai 2011
jeudi 7 avril 2011
mardi 5 avril 2011
Tébessa
Tébessa, ou Tbessa, ville d'Algérie, est située à 40 km de la frontière algéro-tunisienne.
Tébessa, située au Nord du Djebel Doukane, s'élève à 960 m d'altitude, cette ville de l'Algérie orientale, se trouve au pied des monts de Tébessa qui se prolongent en Tunisie.
Parmi les communes les plus importantes de la Wilaya de Tébessa qui en compte 28, nous trouvons Tébessa, Chéria, Bir El Ater, El Aouinet et Ouenza.
12 est le code administratif de la Wilaya de Tébessa.
Tébessa a le privilège d'abriter une cimenterie, la Société de Ciments de Tébessa, S.C.T, Entreprise Publique Economique SPA, qui est une filiale de l'Entreprise des Ciments et des Dérivés de l'Est.
Cette Cimenterie consiste en une ligne technologique par voie sèche d'une capacité de production de
525 000 tonnes de ciment gris
par an.
Il est à noter que depuis sa mise en exploitation en 1995, la S.C.T ne cesse d'accroitre son taux de réalisation.
L'an 2000 a été une année faste pour l'entreprise car les travailleurs ont pu réaliser une production record de 610 000 tonnes, soit un taux positif de 116% par rapport aux prévisions.
Sa population estimée à 120 000 habitants se caractérise par son extrème jeunesse et son fort taux d'urbanisation.
Tébessa est le chef lieu de la Wilaya de Tébessa dont la population est estimée à près de 520 000 habitants.
La Wilaya de Tébessa couvre une superficie de 13 396 km².
Tébessa est une région agropastorale célèbre par la qualité de son mouton, la majesté de son cheval et la splendeur de ses tapis.
Foyer artisanal, Tébessa est aussi un important centre commercial et agricole et possède beaucoup de ressources, minières de notoriété mondiale (fer et phosphates), et forestières.
L'autre grande société tébessienne n'est autre que l'Entreprise Nationale de FER et de PHOSPHATES, j'ai cité FERPHOS.
Cette société gère les mines de fer de OUENZA et de phosphates de DJEBEL ONK.
Parmi les principaux clients de FERPHOS, se trouvent SIDER ELHADJAR (Annaba) et SCT (Tébessa) pour le minerai de fer et le gypse.
A signaler que le minerai de fer et de phosphates sont transportés par voie ferrée electrifiée.
Grâce à l'implantation de FERPHOS, Tébessa a bénéficié d'une université des mines et des sciences de la terre, dont une unité de recherche, implantée à proximité de FERPHOS.
Bouira
Histoire
Connue, dans le passé, sous le nom de royaume de Haz, la région de Bouira a affronté l'invasion romaine et vécu sous la férule turque dont la présence est attestée par plusieurs sites tels le bordj turc, appelé actuellement Draâ El-Bordj et Ain el Turc, sur l'axe de la route nationale Béjaia - Alger. La pénétration coloniale française a fait l'objet d'une très forte résistance de la part des habitants placés sous l'autorité de l'Émir Abd el-Kader, qui a notamment séjourné à Bordj Hamza en 1839 en compagnie de son adjoint Ahmed lbn Salem Rebissi. C'est cette région qui a été le théâtre d'une défaite mémorable du duc d'Aumale et c'est d'elle également que se propagera, à partir de Sour El-Ghozlane (ex-Auzia), l'insurrection de Boubaghla (1851-1855). Sa population s'est trouvée ainsi engagée aux côtés d'El-Mokrani, tombé au Champ d'honneur à Souflate, dans la Daïra d'Aïn Bessem.
Élevée au rang de Wilaya après le découpage administratif de 1974, elle faisait partie de la Wilaya de Tizi-Ouzou (Grande Kabylie).
La wilaya est limitée au nord et au nord-est pour la wilaya de Tizi-Ouzou et la chaîne montagneuse du Djurdjura, au sud-est par la chaîne montagneuse des bibans et la wilaya de Bordj-Bou-Arreridj, au sud-ouest par les montagnes de Dirah et la wilaya de M'Sila et enfin à l’ouest par les wilaya de Médéa et de Blida.
Le relief est contrasté et comporte cinq grands ensembles physiques :
La dépression centrale (plaines des Aribes, plateau d’El Asnam, la vallée de Oued d’hous et Oued Sahel).
La terminaison orientale de l’Atlas blidéen.
Le versant sud du Djurdjura (Nord de la wilaya).
La chaîne des bibans et les hauts reliefs du sud.
La dépression sud bibanique.
La zone boisée représente 25 % du territoire avec 111 490 ha de massif forestier. On trouve le pin d'Alep (51 638 ha), le chêne vert (2 775 ha) ainsi que le chêne-liège (2 143 ha).
Le découpage administratif
Bouira compte douze daïras
Bouira, communes de Bouira, At Laaziz et Aïn El Turc
Haïzer (Hizer et Taghzout)
Lakhdaria (Ex Palestro) (Lakhdaria, Boukram, Bouderbala, Maala, Guerrouma, Z'barbar)
Sour El-Ghozlane (Sour El Ghozlane,Dirah, Dechmia, Ridane,Maamora, El Hakimia)
Aïn Bessem (Aïn Bessem, Ain Laloui, Ain El Hadjer)
Souk el Khemis (Souk el Khemis, El Mokrani)
Bir Ghbalou (Bir Ghbalou, Khabouzia, Raouraoua)
Bordj Okhriss (Bordj Okhris, Mesdour, Taguedit, Hadjera Zerga)
Bechloul (Bechloul, Elesnam, El Adjiba, Ath Rached, Ath Leqsar)
Kadiria (Kadiria, Djebahia et Aomar)
El Hachimia (El Hachimia, Oued El Berdi)
Le climat
Son climat est chaud et sec en été, froid et pluvieux en hiver. La pluviométrie moyenne est de 660 mm/an au nord et de 400 mm/an dans la partie sud.
Les températures varient entre 20 et 40 °C de mai à septembre et de 2 à 12 °C de janvier à mars.
La wilaya de Bouira renferme d’importantes ressources en eau dont l’utilisation est loin d’atteindre son optimum. Elle est traversée par des bassins versants importants dont l’apport moyen annuel est de l’ordre de 561 millions de m³ constitué par :
Bassin versant Isser : 135 millions de m³/an.
Bassin versant Sahel Soummam : 380 millions m³/an
Bassin versant du Hodna : 35 millions m³/an
Bassin versant humus : 11 millions m³/an
Tourisme
Le parc national du Djurdjura (18 550 ha)
Station de ski de Tikjda (1 460 m)
Site climatique de Tala(Fontaine)Rana
Source thermale de Hammam Ksana
Blida
La wilaya de Blida ( en arabe : ولاية البليدة) est une collectivité publique territoriale algérienne située entre la wilaya d'Alger au Nord Est et celle de Tipaza au Nord ouest. Elle compte 818 223 habitants en 2011 contre 784 283 en 1998 (RGPH 1998). En arabe elle se dit El Bouleïda. Sa situation est particulière car toute sa périphérie nord tend à s'agglomérer progressivement avec les banlieues internes à la Wilaya d'Alger (Meftah, Larbaa, Bougara...). Sa partie sud est constituée en grande partie de l'agglomération de Blida qui comprend les communes de Blida et Bouarfa (Daïra Blida), Beni Merad, Gherouaou, Ouled Yaich et Soumaa(295 153 habitants en 1998)
L'histoire de la région de Blida est étroitement liée à celle de la ville de Blida. La Wilaya de Blida est au cœur de la très fertile plaine de la Mitidja.
Période antique
D'après quelques auteurs, Blida était probablement incluse dans la zone de sécurité romaine, cette hypothèse peut être confirmée par la découverte de débris de vestiges romains au cours d'un forage d'un puits à Montpensier. Ibn Khaldoun fait mention d'une ville romaine appelée Mitidja qui aurait été ruinée par les tribus zenatiennes. Un voyageur anglais dénommé le docteur Shaw qui a parcouru la région au xviiie siècle, prétend que Blida a été fondée sur des ruines romaines.
D'après le colonel Corneille Trumelet, dans le voisinage de Blida vivaient des tribus dans la plaine. La plus importante était celle de Beni-Khelil au Sud et Hadjar Sidi Ali au Nord, d'autres tribus vivaient dans la montagne(les Beni-Salah)(engeandrant le celebre clan Mihoub,ben mihoub,hadj mihoub et el mihoub). Les habitations des montagnards étaient groupés en hameaux situés sur le versant de la vallée, Sur le territoire de la future Blida était implanté un petit village (emplacement de l'actuel marché européen) peuplé par une fraction des Ouled Soltane les Hedjar Sidi Ali, ce hameau était constitué par onze gourbis entourés de cultures maraîchers.
Le marabout Sidi Ahmed El Kébir vint se fixer en 1519 au confluent de l'Oued portant depuis son nom. Vers 1533, il appela un groupe de maures chassées d'Espagne, et parvient à ce que les Ouled Soltane lui cèdent la partie Sud de leur village. Ces réfugiés andalous qui s'y sont installés au début du xvie siècle, y ont introduit la technique de l'irrigation, la culture arboricole et la broderie du cuir. Il maîtrisent les torrents descendus de l'Atlas tout proche des gorges de la chiffa. Ils plantèrent alors les premiers orangers. Blida fut une ville garnison représentant le pouvoir turc dans la plaine de la Mitidja et un relais important entre Alger et le Titeri.
Période postindépendance
La guerre d'indépendance algérienne (1954 - 1962) eut son lot de martyrs Blidéens ayant fait partie de la wilaya IV mais Blida restera longtemps dépendante d'Alger éloignée de 48 km. 1974 sera un tournant avec le statut de wilaya (préfecture, département). Un nombre incalculable de migrants venant de l'intérieur du pays ainsi que tous les fonctionnaires devant occuper des postes donneront à la ville un cachet cosmopolite qui achèvera le statut particulier de la ville traditionnelle. Le service militaire ainsi que le cachet de ville-garnison marqueront à jamais les quartiers et cités. Le quartier réputé de Bab Rahba avec le "bordel" pour militaires n'était jamais fréquenté par les femmes et filles de la ville. Première grande construction de logements collectifs, la Cité des 1000 logements ramènera encore davantage les citoyens de l'intérieur du pays qui apporteront avec eux d'autres traditions et le brassage bouleversera encore plus la cité "andalouse". De Guelma et de Sétif viendront des familles entières qui avaient bénéficié des logements grâce à la bienveillance du préfet Seridi (originaire de Guelma). La décennie connue comme "tragédie " -1993 à 2003- achèvera le statut de ville d'art et de traditions. Auparavant, l'ouverture au multipartisme -1989- avait placé aux commandes de la ville des élus du Front Islamique du Salut (FIS) [dissout depuis]. Les manifestations culturelles se font rares et Blida dérive lentement vers tout simplement le statut de ville-dortoir pour certains et ville de commerce pour d'autres. Les différents scandales financiers ainsi que ceux du foncier mettent en alerte les citoyens qui éprouvent un sentiment de lassitude devant tout ce qui touche à l'Etat. Depuis quelques années, les différents responsables élus au niveau des APC se voient trainés en justice et nombre d'entre eux font de la prison. Le dernier en date est le maire de Blida, Hocine Kacem, jugé pour des faux en écriture et des attributions de marchés hors législation. Avant lui, c'était Semmad.
La guerre d'indépendance algérienne (1954 - 1962) eut son lot de martyrs Blidéens ayant fait partie de la wilaya IV mais Blida restera longtemps dépendante d'Alger éloignée de 48 km. 1974 sera un tournant avec le statut de wilaya (préfecture, département). Un nombre incalculable de migrants venant de l'intérieur du pays ainsi que tous les fonctionnaires devant occuper des postes donneront à la ville un cachet cosmopolite qui achèvera le statut particulier de la ville traditionnelle. Le service militaire ainsi que le cachet de ville-garnison marqueront à jamais les quartiers et cités. Le quartier réputé de Bab Rahba avec le "bordel" pour militaires n'était jamais fréquenté par les femmes et filles de la ville. Première grande construction de logements collectifs, la Cité des 1000 logements ramènera encore davantage les citoyens de l'intérieur du pays qui apporteront avec eux d'autres traditions et le brassage bouleversera encore plus la cité "andalouse". De Guelma et de Sétif viendront des familles entières qui avaient bénéficié des logements grâce à la bienveillance du préfet Seridi (originaire de Guelma). La décennie connue comme "tragédie " -1993 à 2003- achèvera le statut de ville d'art et de traditions. Auparavant, l'ouverture au multipartisme -1989- avait placé aux commandes de la ville des élus du Front Islamique du Salut (FIS) [dissout depuis]. Les manifestations culturelles se font rares et Blida dérive lentement vers tout simplement le statut de ville-dortoir pour certains et ville de commerce pour d'autres. Les différents scandales financiers ainsi que ceux du foncier mettent en alerte les citoyens qui éprouvent un sentiment de lassitude devant tout ce qui touche à l'Etat. Depuis quelques années, les différents responsables élus au niveau des APC se voient trainés en justice et nombre d'entre eux font de la prison. Le dernier en date est le maire de Blida, Hocine Kacem, jugé pour des faux en écriture et des attributions de marchés hors législation. Avant lui, c'était Semmad.
La wilaya est limitée au sud par la wilaya de Médéa, l'Atlas et la montagne de Chrea, les gorges de la Chiffa, au nord par les plaines de l'Algérois des wilaya d'Alger, Tipaza et Boumerdès a l'ouest par la wilaya de Ain Defla et enfin à l'Est par la wilaya de Bouira.
La plaine de la Mitidja qui s'étend d'Ouest en Est est une zone agricole très riche. On y trouve des vergers. Apiculture, agrumes, arbres fruitiers se développeront par la grâce de la disparition des EAC et EAI et où beaucoup de dégâts furent constatés. Les combines ont mis à la tête de vastes terres des industriels qui s'avèreront des chasseurs d'affaires.
L'Atlas au sud de la wilaya s'élève brusquement, immédiatement derrière la ville de Blida. Les forêts de cèdres s'étendent sur toute la montagne.L'Atlas Tellien couvre une grande superficie et le Parc national de Chréa s'étend sur pas moins de 3 wilayas.
La wilaya de Blida dispose de plusieurs sites touristiques :
Station de Ski de Chrea (1 500 m.) Le téléphérique, détruit durant les années noires du terrorisme -1993 à 2002- a pu être reconstruit selon les promesses des autorités de la wilaya.Une entreprise française avait commencé à partir du mois d'août de l'année 2007 et le téléphérique est opérationnel.
Source thermale de Hammam Melouane Les bains traditionnels sont devenus la propriété d'un exploitant privé du nom de STASAID Zaïm Mohamed, plus connu sous le nom de Zaïm, ancien député et ancien président du club de l'USMB.Il se spécialise dans l'immobilier avec toutes les facilités qui lui furent accordées ou qu'il arrachera à coups de combines jusqu'à devenir un notable recevant le Président Bouteflika en deux endroits le même jour : Bd Boudiaf à Blida où un hôtel 5 étoiles va voir le jour sur un terrain en conflit entre une banque et Stasaïd puis à Hammam Melouane où un grand complexe va voir le jour sur les débris de l'ancienne station thermale.
Gorges de la Chiffa : On peut marquer une pause au niveau du Camp des Chènes. Les athlètes du Nedjma Sports, club sportif constitué de gymnastes, aimaient y organiser des sorties sous la férule du moniteur et cheminot Meziane MADDI.
Gorges du Ruisseau des Singes : Une halte au niveau de l'Auberge est de mise. Des tentatives de restauration du lieu existent.Le singe Magot assure le spectacle pour les tout petits.
La wilaya compte 10 daïras :
Blida
Boufarik
El-Affroun
Larbaa
Meftah
Mouzaïa
Oued El Alleug
Ouled Yaich
Bouinan
Bougara
Bechar
Béchar (en tifinagh: , en arabe: بشار), anciennement Colomb-Béchar, est une commune de la wilaya de Béchar dont elle est le chef-lieu, située à 1 150 km au sud-ouest de la capitale Alger, à 852 km au nord-est de Tindouf et à environ 80 km à l'est de la frontière Maroc marocaine. Béchar est la plus grande ville du sud-ouest algérien, sa population est de 171 724 habitants.
Béchar se situe à la limite nord-ouest du Sahara algérien. Sa superficie (ville et territoire administré par la ville) est de 5 050 km².
On considère que cette ville fait partie de la région de la Saoura.
le Djebel Antar à 1953 m
le Djebel Grouz à 1835 m
le Djebel Béchar à 1206 m.
Dans le but de sécuriser la zone frontalière algéro-marocaine, foyer d'agitation permanente, Lyautey installa de nouveaux postes destinés tant à assurer la sécurité de la région régulièrement menacée par les incursions des tribus hostiles à l'implantation française. Il établit ainsi une ligne de postes partant au sud de Béchar alors située dans les territoires non-délimités par les accords de Lalla Maghnia , il occupa en 1903 le Ksar de Béchar et le rebaptisa Colomb puis l'intégra aux départements français d’Algérie.
C’est à proximité de Béchar que le général Leclerc a trouvé la mort le 28 novembre 1947 dans le crash de son B-25 Mitchell, lors d’une tempête de sable au cours d’une tournée d’inspection. On suppose que l'appareil est tombé en vrille suite à un problème de centrage, la faible altitude ayant empêché tout rattrapage de la situation (un an plus tôt l'appareil avait connu le même problème en Egypte, mais le pilote avait eu le temps de redresser l'avion). Les 13 occupants de l'appareil sont tués sur le coup.
En 1963, après l’indépendance de l'Algérie, le Maroc revendique sans succès les provinces de Bechar et Tindouf, ce qui déclenche la guerre des sables entre les deux pays.
L'armée française avait installé une base militaire de lancement de fusées et de fusées-sondes appelée le Centre interarmées d'essais d'engins spéciaux. Il fut utilisé encore après l'indépendance de l'Algérie, jusqu'en 1967, selon les termes des accords d'Évian entre la France et l'Algérie.
En 2010, la ligne ferroviaire Oran-Béchar, longue de 700km, a été inaugurée. Cette ligne de train permettre au sud-ouest algérien un désenclavement et accentuera les échanges commerciaux entre le nord et le sud algérien.
L'université de Béchar regroupe 13 spécialités dont les sciences technologiques, le droit, la gestion et les lettres arabes.
Biskra
Biskra (en arabe بسكرة) est une commune de la wilaya de Biskra dont elle est le chef-lieu, située à 115 km au sud-ouest de Batna, à 222 km au nord de Touggourt et 400 km environ au sud-est d'Alger.
Biskra est la capitale des Monts Zab (Zibans)1. Elle est la reine des Zibans (Arrous-ezzibane) et la porte du désert.
Biskra est situéé une altitude de 87 m au niveau de la mer. Ce qui fait d'elle une ville des plus basses d'Algérie.
Biskra était connue durant la période romaine, sous l’appellation de Vescera signifiant escale ou carrefour d’échanges commerciaux. Puis cette dénomination évolua au gré des périodes et des circonstances en oued el Qadr, en référence à l’actuel oued zarzour, Biskra demeure, à travers l’histoire, ce symbole éternel qui la rattache à la région des zibans, signifiant en berbère les oasis. "Contrairement à ce qu’a écrit le docteur Seriziat, le mot Zab, au pluriel Ziban, n’est pas d’origine berbère. Selon Largeau, auteur d’un ouvrage sur le Sahara et qui donne des indications précieuses sur Biskra, cette appellation par laquelle se caractérise la cité avec son chapelet d’oasis, dérive probablement de la racine zâba, « mot qui indique l’instabilité, et qui signifie, en outre, boire à grands traits, en se dépêchant ; ou bien encore de la racine zâba, qui signifie couler, en parlant de l’eau.", souligne le journaliste Mohamed Balhi, qui a trouvé la même appellation en Irak.
Biskra était la capitale des Zibans et de l'Aurès2, Vescera ou Ad Piscinam3 elle fut à la fois une ville Romaine et Numide dans l'Antiquité. Les Byzantins importeront des dattiers pour en faire la culture. Les Berbères Zénètes se sédentarisent et font de Biskra une ville prospère au Moyen Âge.
Pendant l'ère musulmane, la ville de Biskra sera le siège de Koceila. Ibn Khaldoun décrit le litige entre les deux chefs Koceila et Oqba Ibn Nafi Al Fihri. Koceila étant chef des berbères, il avait le commandement de toutes les tribus chaouis Zénètes et de sa tribu des Aurébas. Et après ce litige, Biskra sera sous le commandement de Oqba Ibn Nafi Al Fihri et sous la dynastie des Omeyades. Koceila change de siège et nomme Kairouan comme capitale berbère et déclare être chrétien en voulant se rebeller contre l'autorité des Ommeyades4.
La reine des Aurès la Kahina se soulève contre Oqba Ibn Nafi Al Fihri à cause de la mort de son général Koceila4. Cette héroïne vengera la mort de Koceila. Elle ordonne à la tribu de Tahouda de tuer le Khalif OmmeyyadeOqba Ibn Nafi Al Fihri près de l'actuelle ville de sidi okba4.
Oqba Ibn Nafi Al Fihri sera tué à Thouda. Une mosquée sera érigée à l'endroit de sa mort et elle portera son nom (la mosquée de Sidi Okba)4. Biskra était une ville qui appartenait aux Zénètes et aux Aurébas et aux Byzantins avant l'avènement de l'Islam. Après la mort de Oqba Ibn Nafi Al Fihri et de la Kahina, une nouvelle ère s'annonce sous Tariq ibn Ziyad et Musa ben Nusayr. Biskra devient un relais entre le Sahara et le nord et des villes telles que Kairouan en Tunisie ou Tlemcen ou Constantine,ou Bougie,ou Fès ou Cordoue en Espagne, etc. Différentes dynasties et empires règneront à Biskra : les Zénètes, les Omeyades, les Fatimides, les Hammadides, les Hilaliens, les Almohades, les Mérinides, les Zianides, les Hafsides, les Ottomans. La ville de Biskra fut le théâtre de plusieurs batailles. Plusieurs gens vont se réfugier dans les montagnes des Aurès pour échapper à la mort. Une communauté juive vivait à Biskra jusqu'en 1962. La plupart de ses membres étaient originaires de Biskra et des environs : Ouled Djelal,Tolga,Siddi Okba,El Oued. Certains vivaient d'une manière très proche des musulmans. Certains étaient agriculteurs, producteurs de dattes, notamment dans l'oasis de Gharta. La nouvelle synagogue construite dans les années 50 fut transformée en Chambre de commerce à l'Indépendance.
Les Français prennent le contrôle de la ville au xixe siècle. Pendant la colonisation française, plusieurs groupes et personnes se révoltent dans la ville et dans la région comme les Zaatchas. Au début, l'Émir Abd El-Kader prend tout le Zab. Ensuite, les Zaatchas se révoltent sous Bouziane5.
Pendant la révolution algérienne, Biskra était intégrée à la Wilaya I et à la Wilaya VI.
En 2009, le Musée historique de la Wilaya VI a été inauguré.
Les dattes de Biskra sont exportées dans plusieurs pays du Monde : le Canada, l'Europe, les États Unis d'Amérique, etc.
Des bananiers sont cultivés dans la région.
Le sel est exploité dans la région de Biskra6.
Batna
I-PRESENTATION DE LA WILAYA :
Superficie: 2.038,78 Km2
Population : 1. 128.030 Habts
Densité : 553 habts/ Km2
Distance par rapport à la capitale : 430 km 2
La wilaya de Batna est par excellence la wilaya des Hauts - plateaux ; elle est située
sur la partie Est du territoire national. C’est une wilaya qui est à vocation agricole où
l’élevage ovin est prédominant.
Le SNAT 2025 la classe dans la Région-Programme comprenant les wilayas de Mila et
Jijel pour lui trouver et lui consolider des complémentarités en termes ’aménagement
du territoire.
Dans l’armature urbaine du pays, la wilaya de Batna est consacrée comme ville relais
des Hauts-plateaux avec des liaisons avec les territoires du Sud-Est.
II-ORGANISATION ADMINISTRATIVE :
Commune: 61 communes regroupées en 21 daïras
Limites géographiques:
- Nord: Oum El Bouaghi, Mila et Sétif
- EST: Khenchela
- SUD: Biskra
- OUEST: M’sila.
III-INFRASTRUCTURES ECONOMIQUES :
Réseau routier:
- Longueur Totale: 3 513,021 Km
- Routes Nationales: 804,30 Km
Réseau ferroviaire:
Il se limite à une voie qui traverse la Wilaya du Nord au Sud sur une longueur de 148
Km. Les réseaux routiers et ferroviaires relient le nord du pays à la région des hauts
plateaux et au sud du pays.
La voie ferrée joue un rôle central dans ses échanges commerciaux avec l’extérieur à
partir des ports de SKIKDA et de ANNABA.
Aéroport:
L’Aéroport International de Batna, distant de la ville de Batna de 25 Km, est classé à
la 21
ème
classe ; sa fréquentation atteint 80 000 passagers/an avec 4 vols par
semaine vers la capitale, et 5 vers l’étranger. 3
IV- OPPORTUNITES D’INVESTISSEMENTS :
Agriculture
La wilaya est à vocation agro-sylvo pastorale avec une prédominance pour la
céréaliculture qui est la principale spéculation effectuée dans la Wilaya. La superficie
qui lui est affectée est de 165 810 Ha soit 38,08 % de la SAU totale de la Wilaya.
L’élevage ovin est conjugué avec l’apiculture et l’aviculture. L’industrie n’occupe que
6% de la population active et reste quelque peu marginale. Mais il n’en demeure pas
moins que des opportunités existent et restent à développer notamment dans les
industries agro-alimentaires. Au niveau du secteur agricole, il est intéressant de
s’orienter vers la revalorisation de l’arboriculture:(abricotiers, oliviers, pommiers). Il
est à signaler que l’aviculture est devenue d’envergure nationale puisqu’elle participe
avec un taux appréciable à la production nationale.
Mines et Industries :
Mines
• La wilaya de BATNA recèle d’énormes potentialités minières
• Un nombre appréciable de gisements (40) et d’indices (68)
• La majeure partie minière est non exploitée et/ou ses réserves ne sont pas
évaluées.
On enregistre toutefois des sites favorables comme suit :
- Agrégats Dolomite, Calcaire Favorable sur 08 sites
- Production de briques et tuiles Argile Favorable sur 07 sites
- Production du plâtre Gypse susceptible d’être exploitée sur 06 sites
- Production de boue de gisements forage Argile (benthoniques) très favorable sur
01 site
Industrie
Le Développement de l’industrie dans la wilaya de Batna a permis la création de 03
zones industrielles et 07 zones d’activités, qui s'étendent sur des superficies
totales respectives de 524 hectares 70 ares et 65 centiares et de 145 hectares 321
ares et 291 centiares. La Wilaya de Batna recèle de potentialités économiques
viables, à même d’attirer les investisseurs à réaliser d’importants projets pour le
développement de l’économie nationale. Le secteur minier avec d’importantes
ressources naturelles, présente d’énormes atouts pour la réalisation de briqueteries,
stations de concassage et d’agrégats, industrie de verre, etc. Beaucoup de gisements
sont à ce jour inexploités et pour d’autres la prospection est recommandée. 4
Tourisme
La Wilaya de Batna enregistre un fort potentiel touristique et culturel très diversifié:
- Ruines de: Timgad (classé patrimoine universel)
- Tazoult, Zana El Beida
- Tombeau d’Imedghassen
• A ces dons de l’histoire et de la nature, s’ajoute un artisanat brillant où les tapis de
Barika, les bijoux de « Tiflefel », d« Arris » et de « Menaa », les poteries et le bois
sculpté, constituent autant de richesses locales en mesure d’assurer une activité
• Potentialités Touristiques Naturelles
• Potentialités Touristiques Culturelles
- Ghoufi
- Parc de Belezma
- Sources Thermales
- Gorges
- Montagne de CHELIA qui culmine a plus de2300m.
Aussi, de grands efforts devraient être consentis au niveau du secteur du tourisme.
En effet, l’inscription de 06 zones d’expansion touristiques dans le cadre de
programme de développement est un signe de l’intérêt que portent les autorités à ce
secteur très porteur.
Oum El Bouaghi
Description
Implantée immédiatement aux confins méridionaux de l’atlas tellien et au début de l'Atlas Saharien, la wilaya dispose ainsi d’un territoire dont la configuration géomorphologie est particulière.
Oum El Bouaghi, est un territoire de hautes terres, perchées entre 800 et 1 000 m d’altitude. Celles-ci occupent 80% de sa superficie totale, elles sont cependant interrompues par des dépressions salées1.
Les montagnes qui n’occupent que 13% de sa superficie, sont des horsts zonaux profondément percés dans la structure et font partie des Aurès de l’est, très plissées et très accidentées.
Le territoire de la wilaya s’étend sur une superficie de 6187 km², constituée de vallées qu’interrompt, dans sa partie sud, des Sebkhates salées sauf celle de Timerganine au sud-ouest entre Ain Zitoun et Bougrara Saoudi.2,3
Cette topographie a eu de tout temps une dynamique de population et d’habitat caractérisée par une relative dispersion et, plus récemment, l’émergence d’une concentration autour d’un couloir urbain allant de Meskiana à Sigus via Ain Beïda, Oum el Bouaghi et d’Ain Fakroun à Bir Chouhada via Ain M'lila.
Description
§ Superficie (km2) : 7638,12
§ Relief : climat de type continental ; hivers très froids et étés extrêmement chauds ; pluviométrie 350 mm/an.
§ Population :80000 habitants
Oum el Bouaghi et ses Sebkhas dites encore Chtotts
Oum el Bouaghi compte trois principales Sebkhas ou encore appelées Chotts .Elles sont situées principalement dans la daïra de Oum el Bouaghi.Ces zones humides sont d'importance mondiale..4
Histoire
L’histoire de la région d’Oum el Bouaghi plonge dans la préhistoire à environ 8000 avant Jésus-Christ. Des vestiges attestent de la présence de troglodytes vivant de chasse et de cueillette.
Partie intégrante du royaume Numidie, jusqu’à la veille de la période punique, l’évolution de l’économie met en évidence un système agraire dominé par le culture de l’olivier notamment à Guediovala (Ksar Sbahi) et Makomades (Oum El Bouaghi) des centres d’échanges commerciaux importants.
Les invasions répétées ont mis la Numidie sous le commandement de l’Empire romain. L’agriculture céréalière est ainsi devenue la principale ressource des habitants de la région qui érigée en grenier que Rome utilisait pour pérenniser sa prospérité économique. Quant à la domination byzantine de 701 à 523 avant Jésus-Christ, celle-ci s’est accompagnée surtout d’un accaparement des meilleures terres obligeant les autochtones à réfugier dans les montagnes.
Sous la domination des Vandales entre 593 et 430 avant Jésus-Christ, l’économie locale s’est désintégrée et les centres d’échanges ont été désorganisés.
La résistance développée par les autochtones a pu venir à bout des Vandales avec la reprise de Timgad,Baghaï et Aïn el Borj.
Dans la région des Aurès, la pénétration musulmane a rencontré une forte résistance menée par Dihya dite « Kahena» qui a repoussé les armées d’Hassan ibn Nouman dans la vallée de Meskaina et fait prisonnier Khaled ibn.
Aux Omeyyades en l’an 750 après Jésus-Christ a succédé la dynastie Aghlabide qui a instauré un essor économique et une stabilité sociale, jusqu’à l’arrivée de Fatimides en 1029 après Jésus-Christ. Mais avec l’arrivée des Beni Hilal, la désorganisation de la société a été totale et la région sombra dans le chaos et la misère.
Ce n’est qu’en 1160, sous le règne des Almohades que la région a retrouvé sa stabilité dans le cadre de la réunification du Maghreb.
Toute la période d’occupation. Pendant la guerre de libération, et comme faisant partie de l’historique wilaya I, celle des Aurès, cette région a versé une lourde tribu et a offert d’énormes sacrifices pour l’Indépendance nationale.
C’est ainsi qu’elle a marqué sa participation à la révolution de 1954 et offert d’illustres martyrs Chaouis de la trempe de Larbi Ben M'Hidi et de Abbas Laghrour.
En dépit des invasions et des vagues de civilisations diverses, de la dislocation des rapports communautaires, une structure sociale assez cohérente a survécu grâce à la pérennité des grandes tribus dont : les Hractas, les Siguenia, les Ouled Melloul. Oum El Bouaghi, dont l’appellation actuelle semble remonter à l’époque arabo-berbère, ne fut baptisée Canrobert, du nom d’un Maréchal français, qu’en 1930.
Économie
Oum-El-Bouaghi est à la base une ville agricole, réputé pour le montage d'équipements électroménager mais aussi par la production audio-visuelle, cinématographique et musicale.
Oum El Bouaghi est un centre marchand principal pour le blé, l'orge, les figues, et les olives. Le secteur a été choisi pour démontrer l'autogestion préconisée par Ahmed Ben Bella en les premières années de l'indépendance algérienne.
La ville est connue aussi par ses marais de sel (chotts) ainsi que ses pâturages saisonniers pour le bétail de toute la région.6
Culture
Depuis de nombreuses années, la ville de Oum el Bouaghi organise le Festival Aïssa Djermouni, manifestation culturelle et artistique importante, qui comporte des expositions, des galas, des conférences, des manifestations folkloriques des pièces théâtrales pour enfants et adultes ainsi que bien évidemment le concours relatif à la Poésie et aux Contes, grande spécialité de l'artiste défunt.7,8
Sport
La ville d' Oum El-Bouaghi possède une équipe de football qui est US Chaouia ou L'Union Sportive des Chaouia est un club de football algérien fondé en 1936. Le club évolue au Stade Hassouna Zerdani (10 000 places) représenté par deux couleurs qui sont le jaune et le noir.
Leur Championnat actuel est l'Inter-régions .
Palmarès :
§ Championnat d'Algérie de football
§ Champion : 1994
§ Supercoupe d'Algérie
§ Vainqueur : 1994
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